EON confirme ses objectifs annuels et réduit encore sa dette

Le géant allemand de l’énergie Eon a confirmé mercredi son redressement au troisième trimestre, avec un bond du bénéfice net et la poursuite de la réduction de sa lourde dette, lui permettant de réaffirmer ses objectifs annuels.
Le groupe de Essen (ouest), qui a cumulé des pertes abyssales ces deux dernières années à la suite d’une profonde restructuration et à l’abandon du nucléaire, publié mercredi un bénéfice net ajusté de 965 millions d’euros sur les neuf premiers mois de l’année, en hausse de 51% sur un an.
Entre janvier et fin septembre, période privilégiée par EON dans la présentation de ses comptes, son chiffre d’affaires a légèrement reculé à 27,9 milliards d’euros (-1%), de même que son résultat brut d’exploitation (Ebitda), à 3,54 milliards d’euros (-3%).
Ces chiffres sont un peu supérieurs au consensus d’analystes cité par le courtier Steubing, qui prévoyait un bénéfice net ajusté de 958 millions d’euros, un chiffre d’affaires de 27,5 milliards et un résultat brut d’exploitation de 3,48 milliards d’euros.
Au troisième trimestre, EON a seulement fait état d’une progression de son revenu opérationnel Ebit de 13% par rapport à la même période de 2016, sans plus détailler.
« Tous les chiffres clés et développements sont conformes à notre tableau de marche. Nous pouvons dès lors réaffirmer nos objectifs pour 2017 », a annoncé le directeur financier, Marc Spieker, cité dans le communiqué.
L’entreprise attend donc toujours un bénéfice net ajusté compris entre 1,20 et 1,45 milliard d’euros, ainsi qu’un Ebit ajusté compris entre 2,8 et 3,1 milliards d’euros.
Le groupe a par ailleurs poursuivi la réduction de son endettement net, l’un de ses boulets, descendu à 19,7 milliards d’euros, contre 21,5 milliards d’euros fin juin et 26,3 milliards à la fin de l’année dernière.
L’an passé, Eon avait accusé une perte nette part du groupe historique de plus de 8 milliards d’euros, liée à des dépréciations exceptionnelles consécutives à sa scission.
Comme ses concurrents européens, le groupe souffre depuis plusieurs années de la chute des prix de gros de l’électricité et de la concurrence des énergies renouvelables subventionnées. La décision de l’Allemagne d’abandonner progressivement l’atome après la catastrophe de Fukushima en mars 2011 a encore accentué ses difficultés.
En réaction, il avait décidé de se séparer de ses centrales à charbon et à gaz, regroupées désormais dans la filiale Uniper, et s’apprête à céder les 46,65% qu’il détient encore au finlandais Fortum.
cfe/spi

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