Engie reste dans le rouge en 2016 et accélère ses économies
Engie a réduit sa perte nette en 2016, mais le géant énergétique français a continué de souffrir d’un environnement énergétique dégradé et a décidé d’accélérer son plan d’économies.
Le groupe a accusé une perte nette de 400 millions d’euros l’an dernier (contre 4,6 milliards en 2015), attribuable à d’importantes dépréciations d’actifs de production d’électricité en Europe et à l’augmentation des provisions nucléaires en Belgique.
Le résultat net récurrent, qui exclut des éléments exceptionnels, s’est lui établi à 2,5 milliards d’euros (-4,3%), dans la fourchette qui avait été annoncée par l’énergéticien, a-t-il indiqué jeudi dans un communiqué.
Une fois retraité des cessions opérées l’an dernier dans le cadre du plan de transformation du groupe et des effets de change, cet indicateur ressort à 2,2 milliards.
L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a baissé de 5,2% à 10,7 milliards d’euros, pour un chiffre d’affaires en repli de 4,6% à 66,6 milliards d’euros en 2016, pénalisé par un effet de change défavorable et la baisse des prix des commodités (électricité, gaz, pétrole), des effets négatifs partiellement compensés par des températures plus froides en France qui ont poussé la consommation énergétique.
Pour 2017, Engie vise un résultat net récurrent compris entre 2,4 et 2,6 milliards d’euros et un Ebitda allant de 10,7 à 11,3 milliards, des objectifs qui traduisent « une forte croissance organique » selon le groupe.
En avance sur son plan d’économies, Engie a décidé d’en augmenter l’objectif de 20% à 1,2 milliard d’euros de gains nets au niveau de l’Ebitda à l’horizon 2018 alors que le groupe a l’ambition de devenir d’ici à 2018 le chef de file mondial de la transition énergétique.
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