EDF s’accorde avec Londres pour construire deux EPR en Angleterre

Après une longue période de négociations, Londres et EDF ont officialisé lundi 21 octobre l’accord visant à construire deux réacteurs EPR en Angleterre. Les deux réacteurs d’une puissance cumulée de 3.300 MW viendront agrandir la centrale nucléaire d’Hinkley Point, au Sud-ouest du pays.

La construction de ces deux réacteurs de troisième génération va demander un investissement global de près de 19 milliards d’euros.

EDF ne se lance pas seul dans ce projet colossal qui permettra de fournir pas moins de 7% de l’électricité britannique. S’il gardera le leadership du projet, l’électricien français s’associe à plusieurs partenaires de longue date : les deux groupes chinois CGN et CNNC (qui détiendront à eux deux de 30 à 40% des parts du projet), et le français Areva (10% des parts du projet).

D’autres groupes pourraient rejoindre le consortium autour de ce projet qui doit encore être validé par l’Europe.

EDF et le gouvernement britannique sont tombés d’accord sur un prix de rachat de l’électricité qui sera produite à Hinkley Point. Ce prix, 92,5 livres par MWh (et 89,50 livres si EDF construit deux EPR de plus, à Sizewell), est certes supérieur au prix actuel du  marché, mais il constitue une opportunité sur la durée en raison de l’augmentation du prix de l’électricité.

Selon le gouvernement britannique, « il est estimé que le nouveau programme nucléaire britannique permettra aux ménages d’économiser 74 livres par an en prix courant d’ici à 2026-2030 ».

Le Premier ministre David Cameron a également tenu à souligner la dimension économique et sociale du projet : « cet accord représente 16 milliards de livres d’investissements futurs pour la Grande-Bretagne et la création de 25.000 emplois, soit d’excellents nouvelles pour la région du Sud-ouest et pour le pays tout entier ».

Le Royaume-Uni, qui lance avec Hinkley Point C son nouveau programme nucléaire, mise en effet sur le nucléaire, le gaz et l’éolien offshore pour remplacer ses centrales électriques qui vont fermer au cours de la prochaine décennie.

Parmi ces centrales amenées à fermer se trouvent beaucoup d’unités de production au charbon, peu respectueuses de l’environnement. Les remplacer par l’énergie atomique est donc aussi une opportunité pour Londres de réduire significativement ses émissions de CO2.

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