Climat: le Cese préconise de nommer un scientifique auprès du chef de l’Etat

Il faut développer les liens entre scientifiques, politiques et société civile, pour mieux lutter contre le réchauffement climatique, et créer un « conseiller scientifique en chef » du président de la République, préconise un projet d’avis du Conseil économique social et environnemental (Cese).
Ce poste serait confié à un chercheur de haut niveau internationalement reconnu, prône le rapport « Sciences et société: répondre ensemble aux enjeux climatiques », inscrit mercredi au vote du Cese.
Sur le modèle du « chief scientist » en place depuis 1964 au Royaume-Uni, ce responsable disposerait d’une équipe. Il viendrait éclairer le gouvernement, notamment sur le climat, aiderait aussi à constituer un réseau de conseillers scientifiques placés auprès des principaux ministres, ajoute le Cese, qui préconise que sa nomination par le président soit soumise au Parlement.
Le projet d’avis, rapporté par les conseillers Jean Jouzel, climatologue, et Julien Blanchet, membre du groupe des mouvements de jeunesse, cite l’exemple du comité de chercheurs chargé depuis 2008 de conseiller la ville de New York sur ses décisions climat.
En France, il faut « mettre en cohérence +légitimité de compétence+ et +légitimité d’élection+ », ajoute le rapport. « Un dialogue créatif entre la communauté scientifique, la société civile et les pouvoirs publics est nécessaire pour pouvoir trouver des réponses aux enjeux du changement climatique », ajoute le Cese.
« Les scientifiques (…) ne souhaitent pas rester dans leur +tour d’ivoire+. Au contraire, beaucoup aspirent à développer un dialogue sciences/société structuré, notamment pour la qualité de leurs recherches mais aussi pour l’utilité sociétale des résultats ».
Ce dialogue ne sera cependant possible que si les conditions de la confiance envers les scientifiques sont réunies, ajoute l’avis: le Cese préconise ainsi une déclaration systématique de tous les liens, financiers ou non, existant éventuellement entre industriels et chercheurs.
Il prône aussi « une présence renforcée de la société civile » au sein des instances de programmation des organismes publics de recherche et des universités.
« Les associations, les ONG, PME et syndicats, qui jouent un rôle important dans l’observation et la mise en place des actions » ne sont pas suffisamment associés aux politiques de recherche, estime le Cese.
Pour encourager l’action des entreprises, incontournable dans la lutte contre le réchauffement, il faut aussi faciliter, selon le document, les projets collaboratifs autour du développement durable, en simplifiant les dossiers administratifs, en réduisant les délais de traitement des appels.

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