Alstom va récupérer 2,6 mds EUR en sortant de 3 coentreprises avec GE

Alstom a annoncé jeudi avoir signé un accord avec General Electric pour sortir du capital de trois entreprises créées en 2015 lors du rachat par le groupe américain de ses activités dans l’énergie, ce qui devrait lui rapporter près de 2,6 milliards d’euros.

Alstom dit dans un bref communiqué « avoir l’intention d’exercer ses options de vente concernant ses participations dans la +JV Renewables+ et la +JV Grid+ en 2018 (conformément aux promesses d’achat en vigueur) ».

« En cas d’exercice de ces options pendant la période d’exercice (entre le 4 et le 10 septembre 2018), GE sera réputé avoir exercé son option d’achat de la participation d’Alstom dans la +JV Nucléaire+ (conformément à la promesse de vente en vigueur), et la réalisation de la cession de toutes ces participations interviendra le 2 octobre 2018, pour un montant total de 2,594 milliards d’euros », ajoute le groupe français.

« On se désengage » des coentreprises, avait annoncé en décembre le PDG d’Alstom, Henri Poupart-Lafarge, alors qu’il était interrogé par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les décisions de l’Etat en matière de politique industrielle.

Lors de l’accord conclu en octobre 2017 entre Alstom et Siemens, le groupe français avait déjà suggéré qu’il vendrait toutes les parts qu’il détenait encore dans ces trois coentreprises (énergies renouvelables, nucléaire et réseaux) créées avec General Electric.

Le produit de ces ventes doit notamment permettre de verser aux actionnaires un dividende extraordinaire à l’occasion de la prise de contrôle par Siemens d’Alstom, désormais recentré sur les transports.

« C’est vrai que les anciennes activités énergie d’Alstom n’ont pas leur place dans cette opération », avait relevé M. Poupart-Lafarge.

Alors qu’il était reproché à Alstom d’être un actionnaire « dormant » dans ces coentreprises, M. Poupart-Lafarge avait assuré que « les règles ont été établies dès le départ sur le rôle d’Alstom dans les joint-ventures », à savoir « être là pour vérifier un certain nombre de décisions stratégiques », et qu' »il n’y a pas eu matière à agir » pour le groupe français.
liu/fka/spi

 

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